Brassica repanda  – Avril 2022

Brassica repanda – Avril 2022

Le chou étalé (Brassica repanda) est une Brassicacée montagnarde des éboulis fins et des robines qui peut descendre à plus basse altitude à la faveur des ruissellements et des torrents. Ici trouvé à Digne au pied d’un mur, non loin de la Bléone. On parle d’espèces abyssales pour ces plantes qui migrent vers le bas.

Phellinus tuberculosus  – Avril 2022

Phellinus tuberculosus – Avril 2022

Le Phellin tuberculeux (Phellinus tuberculosus = P. pomaceaus) est un Polypore dur et rigide souvent  trouvé en groupes de quelques exemplaires au nœud des branches de Prunus, rarement chez d’autres plantes. C’est une espèce pérenne qui peut pousser plus de 10 ans en général sur de vieux arbres affaiblis.

Cardaria draba – Mars 2022

Cardaria draba – Mars 2022

La passerage drave (Cardaria draba = Lepidium draba) est une messicole qui se réfugie actuellement dans les talus, les jachères et  les friches pas trop sèches. Elle est  commune dans le Midi et rare ailleurs. Elle appartient à la  famille des Brassicacées aux 4 pétales blancs. Les silicules en petites billes sont très caractéristiques.

Fomes fomentarius – Mars 2022

Fomes fomentarius – Mars 2022

L’amadouvier (Fomes fomentarius)  est un parasite des hêtres dépérissants, se maintenant lorsque l’arbre est mort. Il est présent sur d’autres feuillus, mais nettement plus rare.  Il est reconnaissable à sa forme en sabot de couleur gris cendré. Sa chair fibreuse a beaucoup servi, c’est  le vrai amadou.

Geranium robertianum – Février 2022

Geranium robertianum – Février 2022

Géranium herbe à robert (Geranium robertianum) nettement moins courant que son ressemblant le Géranium pourpre plus méditerranéen, aux fleurs roses plus grandes et non rouge carmin.

Pleurotus ostreatus – Février 2022

Pleurotus ostreatus – Février 2022

Pleurote en forme d’huitre (Pleurotus ostreatus), champignon de fin de saison et d’hiver pousse ici sur un vieux tronc au sol de peuplier noir, déjà atteint par le gel et un peu sec.

Eryngium campestre – Janvier 2022

Eryngium campestre – Janvier 2022

Le Panicaut des champs (Eryngium campestre), du groupe des « Chardons piquants), est voisin du Panicaut des Alpes mais plus petit, plus courant et à fleurs vert  blanchâtre disposées en petits capitules. Il vient dans les champs abandonnés et les friches, en situation chaude. Il subsiste séché en hiver.

Clitocybe font-queri – Janvier 2022

Clitocybe font-queri – Janvier 2022

Un petit Clitocybe (Clitocybe font-queri) trouvé gelé et un peu défiguré, en pinède. Il se présente avec un chapeau déprimé au centre, des lames très décurrentes et une forte odeur farineuse. Il aime les ambiances méditerranéennes.

Juniperus oxycedrus – Décembre 2021

Juniperus oxycedrus – Décembre 2021

Cade (Juniperus oxycedrus) avec ses cônes fructifères mûrs ou strobiles (fausses  baies) et ses aiguilles à 2 bandes blanches entièrement séparées par une ligne verte à la face inférieure. Espèce méditerranéenne de chênaies pubescentes et vertes.

Heyderia pusilla – Décembre 2021

Heyderia pusilla – Décembre 2021

Heyderia pusilla, petit ascomycète de 1 cm de haut environ, saprotrophe (on disait auparavant saprophyte) sur aiguilles de Pin sylvestre, en fin de saison et en situation humide.